La XVIII
e dynastie est la période pendant laquelle l'Egypte a atteint son apogée de part son extension territoriale et sa richesse, matérielle, artistique ou religieuse.
Le culte du dieu Amon s'est développé dans la capitale Thèbes (ancien nom de Louxor) avec l'agrandissement progressif du temple de Karnak auquel ont contribué la plupart des pharaons de la XVIII
e dynastie :
Aménophis I
er,
Thoutmosis I
er, la reine Hatchepsout, Thoutmosis III, Amenophis III, Horemheb et même Akhenaton.
Thèbes devient une ville si puissante qu'elle n'avait pas d'équivalent et l'Egypte recevait un tribut de tous les peuples voisins. Cette période de faste et de stabilité a permis une succession très régulière de souverains,
de père en fils, à l'exception notable d'Hatchepsout, la reine-pharaon.
Mais le règne d'Akhenaton qui proclame Aton, le dieu du soleil, comme dieu unique, et les problèmes de consanguinité finissent par fissurer l'ordre établi avec la mort de Touthankamon, fils d'Akhenaton, qui s'éteint à
seulement 18 ans sans laisser de descendance.
Cela laissera la place à Ay (grand Vizir) puis Horemheb (Général des armées) qui s'emparent tour à tour du trône en épousant la veuve-soeur de Toutankhamon.
Le décès d'Horemheb cloturera la XVIII
e dynastie et une nouvelle lignée se reformera avec son successeur Ramsès 1er :
la XIXe dynastie.